Dors bébé dors, dehors ce n'est pas encore le matin, on s'est pas perdu en chemin, mais notre train file vers la fin de notre destin. Il ne nous reste que quelques heures, de ce bonheur avant que l'on meurt, loin de la chaleur de l'amour des miens.
Dors mon amour, dors, il pleut dehors, ce n'est pas encore l'aurore. Mais il sera bientôt l'heure de cette horreur sans tiédeur, alors n'écoute pas les bruits, fait moi confiance, je veille sur ton sommeil.
Dors bébé dors, on a donné des vacances à nos cœurs, entre la violence, l'ignorance et la haine. Mais cette fatalité ne lui collera pas à la peau.
Dors mon amour, dors, elle recevra bien tous nos messages, qu'elle lira page après page, et qu'elle livrera sans son page. Elle n'en portera pas son nom, mais en quelques phrases et quelques lettres, il lui semblera nous connaître. On lui démontera ses autres vies, qui ne lui ressembleront pas, afin que la violence, l'ignorance et la haine ne guident pas ses pas.
Elle ne renoncera pas à son héritage, sa caravane n'aura pas de livret de voyage. Mais ses gens du voyages la manoucheront plus qu'ils ne la romeront. Cette demi-tzigane a aimé la fumée des gitanes.
Alors bébé dors, dors encore, elle a reçu l'amour de nos bohémiens en héritage. Ses quatre sages l'ont voulu responsable mais elle est grave camée Léon en n'étant pas raisonnable. Mais sa rébellion la fera fière de son nom. Mais l'affection de tous ses cons la fait monter en grade à St Lyégrad, elle gagnera la bataille face à ses ombres. Elle sera finalement la plus con mais la moins banal. Elle ne finira pas bancal mais schrake en buvant sa liqueur de pissenlit, avec son assiette de raviolis et sa chatte Line en faisans son addition de ses cinq cons et huit sous-cons.
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