Dès le plus jeune âge, on doit et on apprend le respect de son corps aux enfants.  Mais qu'est-ce que le respect si nous leur apprenons pas aussi à respecter les autres ? Le respect n'est-il qu'envers nous-même ?  Respecter et faire son corps par les autres, mais respecter verbalement les autres est tout aussi  important. Ne dit-on pas : "ne fait pas à autrui ce que tu ne voudrais pas ce qu'on te fasse" ! ? Alors pourquoi ce moquer d'une personne différente de par son physique et pas sa couleur de peau, ses origines sociales ou familiales, ses difficultés scolaires ou son orientation sexuelle ? Ou est la tolérance, la bienveillance qu'on exige des autres envers nous même, si nous ne savons pas l'appliquer envers les autres ? C'est à nous parents d'enseigner et d'éduquer la bienveillance, la tolérance et le respect des différences. Combien de personne se disent bienveillante et tolérante et se permettent de juger une autre personne sur son mode de vie, son orientation sexuelle etc... En quoi le mode de vie, l'orientation sexuelle, l'handicap d'une personne sont une menace pour nous ? Qui sommes-nous  pour les juger, les condamner ? Le principe même des trois grandes religions en France, n'est-il pas d'aimer son prochain tel qu'il est ? Sommes nous Dieu sur terre pour juger et condamner une personne qui correspond pas à nos attentes ? Si une personne ne correspond pas à ce que nous attendons, arrêtons de la juger et regardons ailleurs. Il ne faut pas oublier que nous projetons nos défauts sur les autres, les autres sont notre miroir. Arrêtons de juger, condamner des personnes qui ne nous font rien, arrêtons de prétendre être mieux qu'elles parce que soit disant nous sommes dans les normes que la socièté nous impose.

Etre libre de dire ce que nous voulons doit-il forcément passé par le fait de faire du mal aux autres et de les détruire ? Les humilier, les rabaisser fait-il de nous des êtres libre ou au contraire des êtres prisonniers de notre méchanceté, de notre médisance et de notre impuissance a aimer l'autre tel qu'il est ? Etre libre de faire ce que nous voulons, ne doit pas nous empêcher de laisser l'autre de faire ce qu'il veut, et sans rien nous  imposer, comme nous devons également ne rien lui imposer sur sa façon de faire ou de vivre sa vie.

Quand on est enfin guéri et en complète complétude, on attend plus rien de personne. La petite chenille a cheminé. J'ai été un petit papillon fragile et peureux face à la direction à prendre. J'ai déployer mes ailes, chaque jour un peu plus, de petit faucon je suis passé à cet aigle royal avec une vue plongeante et aiguisée sur le genre humain. Mais maintenant, je suis enfin ce condor, l'esprit libre comme le vent, indomptable, inattrapable, j'ai enfin déployer mes ailes, pour protéger les gens que j'aime : ma famille et mes amis.

J'ai mis du temps à comprendre qu'il y a eu des gens fait pour rester à mes côtés. Et des gens qu'il a fallut laisser partir car ils n'étaient que de passage. Moi je pensais que ces gens rentraient dans ma vie et qui resteraient avec moi jusqu'au bout. J'ai donc retenue les leçons  de mes relations inutiles voir toxiques, j'ai même essayer de me changer pour les garder; J'ai eu vraiment du mal à laisser partir ce qui devait l'être. Aujourd'hui, il y a des gens qui en sont partis, et ça ne me fait plus mal. Mais ce que je retiens, c'est que la douleur est bien moins forte quand laisse partir des gens auprès de qui on n'a plus notre place; La réalité s'est que chaque rencontre nous apprend quelque chose, il a ceux qui nous apprennent des leçons et ceux à qui nous apprenons des choses; La vie n'est qu'une série de leçons, à nous de les comprendre, et de les assimiler? Il y en a qui viennent embellir notre vie, d'autre qui n'y sont que de passage et d'autre qui resteront avec nous toutes notre vie. A nous de faire preuve de libre arbitre dans le choix de nos amis, afin de prendre le meilleur pour continuer le voyage de notre vie. Mais des fois, il faut  laisser partir des personnes qu'on a aimé ou qu'on aime, car pour eux, ils sont arrivés à destination. Nous avons tous un arrêt définitif sur le chemin de notre vie, a nous de savoir avec qui nous voulons continuer ce chemin périlleux certes mais enrichissant. Comme il faut savoir laisser s'envoler nos oisillons, on leur donne les pistes, une direction à suivre, une éducation, à eux de savoir où ils veulent aller. On ne peut pas retenir qui que se soit dans notre vie, comme on ne peut pas retenir une personne contre sa volonté. Ni la mettre en cage, en lui imposant une façon de vivre, de penser qui ne lui correspond pas. Aimer, c'est savoir faire confiance à l'autre, le respecter sans rien lui imposer contre sa propre volonté. Aimer inconditionnellement l'autre s'est l'accepter dans sa parfaite imperfection.  Mais de nos jours, malheureusement, on veut imposer sa façon de vivre à l'autre et d'aimer sans rien faire ni rien connaître de l'autre. Aimer veut dire quoi ?

Se pourrait-il que nos vies soient guidées autrement que par notre propre volonté ? Comment pouvons-nous évoluer pour mettre en place notre propres choix et vivre enfin sa vie "à soi" ? a l'image de nos parents nous fonctionnons avec des croyances qu'on nous impose et dont eux-mêmes on hérité de leur famille. Et très souvent ce qui ne s'exprime pas en mot, s'exprime en maux. Et c'est comme cela que nous transmettons de générations en génération des blessures et des croyances erronées. L'amour inconditionnel et le pardon, sont des outils remarquables et puissant. Ils nous aident à apaiser notre mal être. Découvrir et comprendre sans jugement les blessures émotionnelles dont nous avons hérité, nous permet de nous réapproprier notre histoire personnelle et familiale, et de révéler ainsi notre véritable individualité. Nous sommes unique et parfait dans notre parfaite imperfection.

Un vrai Roi c'est celui qui voit sa Reine  qu'il aime dans son ensemble, qui la soutient dans ses pires moments et qui la célèbre dans ses meilleurs. Il l'encourage à rayonner un peu plus chaque jour. Quand elle tombe, il est là pour la relever avec une épaule solide sur laquelle elle peut s'appuyer, et un sourire réchauffe le coeur.

On peut tout imiter, tout falsifier en ce monde, sauf l'amour qu'on se porte et qu'on porte aux autres. L'amour inconditionnel ne se falsifie pas, ne se monnaie pas. Il n'y a pas de filtres, ni barrage; On ne peut pas voler l'amour d'une personne qui nous aime pas, on ne peut pas lui mentir et feindre l'amour. L'amour inconditionnel s'est un amour sans condition, s'est à dire qu'on aime l'autre tel qu'il est sans rien lui imposer, sans rien vouloir changer de sa personne physique ou morale. L'amour s'est aussi accepté que l'autre puisse être heureux sans nous et loin de nous. L'amour s'est d'abord la liberté d'être qui on est. la jalousie n'a jamais été et ne sera jamais une preuve d'amour, ce n'est simplement qu'une arme destructrice qui vous tue de l'intérieur et vous ronge. Simplement s'est toujours la personne qu'on prétend aimer qu'on tue à petit feu sous les coups de cette jalousie. Si on s'aime et qu'on aime inconditionnellement les autres, la jalousie n'est pas le moteur de notre vie. Etre jaloux de son entourage revient à le mettre en cage, à le maintenir prisonnier mais surtout à le tue à petit feu, juste pour un plaisir malsain qu'on prétend nommer amour. La jalousie et la méchanceté ne sont en rien compatible avec l'amour qu'on éprouve pour les autres, c'est deux caractéristiques ne font en rien partie de l'amour inconditionnel. On ne peut prétendre aimer une personne et avoir ces deux défauts sauf si il n'y a qu'un désir charnel malsain. Car quand, on a ces deux défauts c'est qu'il y a des qualités de coeur qui font défaut.

Etant hypersensible, je sais qu'il est dur de rester à mes côté. Je sais que parfois, je suis complexe, s'est un coup tout noir, un coup tout blanc, mais jamais de juste milieu. Ma profonde mélancolie ne me permet pas de laisser rentrer un autre amour. mes larmes sont difficiles à comprendre, ma sensibilité est tellement développée, qu'il me suffit d'un rien pour me blesser, ou blesser autrui et de me casser en mille morceaux. Je ne m'enfui pas mais rester seule, c'est souvent un bien pour un mal. en restant, je me détruit, en partant je me soigne. La solitude est mon seul remède à défaut, de me rapporter l'amour inconditionnel des miens, qu'on me fait détruire chaque jours un peu plus sans qu'on m'autorise à les reconquérir. Je suis comme un tsunami, soudaine et inattendue, violente et dévastatrice par mes mots, ou colorée et joyeuse comme un feu d'artifice, ou encore comme ces confettis qu'on jette en l'air lors d'un 14 juillet. Mais je peux être aussi fragile, imprévisible et légère qu'un bulle de savon, qu'on s'amuse à faire éclater. Ma lumière intérieure peut être douce et délicate comme un lever de soleil ou brute et aveuglante lorsque je suis au firmament. Je suis têtue, sage, et naïve, instinctive et sauvage¨, passionnée et mélancolique, pleine de doutes et de rêves...Je suis morte hier, je ne sais pas ce que je deviendrai demain mais ne dit-on pas qu'un phénix renait toujours de ces cendres ? alors oui, je suis ce phénix, je suis toujours revenu de mes cendres, j'ai affronter mes pires démons, mes boîtes de Pandors, j'en suis sortie à chaque fois plus forte, plus victorieuse. Je sais une chose, c'est que je me battrais jusqu'à ma mort pour ma liberté, ma liberté d'être et de rester qui je suis. Mais au fond , qu'est ce qui est le plus important ? Me maintenir en cage et m'y laisser mourir ? Ou me laisser exister et vivre comme je l'entend ? Car je mérite de vivre et d'aimer les miens et d'exister sans qu'on m'oblige à supporter des poids d'un passé qui ne me correspond pas.

Ca recommence, y a toutes ses voix qui se mêlent dans ma tête. Tous les jours, je supplie que ça s'arrête, mais rien n'y fait, tu t'y mêles. le silence m'est le remède, tous les jours, je me pose la question, pourquoi ça nous arrive. Jen supporte encore, je ne dis rien, j'attends que les yeux se ferment définitivement, personne n'en sait rien, ça fait mal, quand ça se répète, tu dis rien en faisant cela. Tu me pousses vers la fin, et plus toi tu dis "c'est comme ça", plus j'ai mal et plus tu fuis. mails alors qui à tort ? Qui a raison ? qui est le plus fort ? Quand toi tu dis, tu te dis "c'est comme cela". Ca fait mal, regarde mo, ça fait mal regarde toi. Ca recommence, y a toutes ces images dans ta tête, que tu prends comme des coups, mais qui sait tu les comprends ! en verras-tu le bout ? Le sauras-tu vraiment , et quand j'y pense vivre sans toi, j'y arrive. Comment faire ? Ces voix sont plus fortes que moi, alors j'attend le matin ou se sera la fin. La fin de tout ça. Mélanger nos mains n'était pas un bien, mais les mots sur nos maux sont la fin.

Quand je vois mon reflet dans le miroir, je me dis que les années sont passées si vite. Elles ne m'ont pas laisser de répit, simplement des rides aux coins des yeux. La grande roue de la vie continue de tourner, sans un regard pour ceux qu'on a laisser de côté. Un simple regard au ciel pour ceux, qui ont compté, ceux qui sont partis trop tôt. Il y a ceux qui m'ont fait pleurer. Mais s'est aussi comme cela que j'ai appris à m'aimer. Il y a ceux qui m'ont fait rire, c'est comme cela que j'ai appris à aimer. Je repense à mes moments de solitude, c'est comme ça que je me suis guérie et construite. J'ai fini par tracé ma route. Mieux que certains ? Je n'en sais rien, la vie m'a appris qu'elle n'était pas compétition mais qu'on avait chacun notre propre destin entre nos mains. Notre destin n'est qu'une succession de rencontres faites au gré du hasard, s'il y a réellement hasard. Mais la plus belle leçon de mon destin a été "aime toi inconditionnellement afin d'aimer inconditionnellement quelqu'un". Vivre sa vie pour soi sans se perdre en chemin.