Etant hypersensible

Etant hypersensible, je sais qu'il est dur de rester à mes côté. Je sais que parfois, je suis complexe, s'est un coup tout noir, un coup tout blanc, mais jamais de juste milieu. Ma profonde mélancolie ne me permet pas de laisser rentrer un autre amour. mes larmes sont difficiles à comprendre, ma sensibilité est tellement développée, qu'il me suffit d'un rien pour me blesser, ou blesser autrui et de me casser en mille morceaux. Je ne m'enfui pas mais rester seule, c'est souvent un bien pour un mal. en restant, je me détruit, en partant je me soigne. La solitude est mon seul remède à défaut, de me rapporter l'amour inconditionnel des miens, qu'on me fait détruire chaque jours un peu plus sans qu'on m'autorise à les reconquérir. Je suis comme un tsunami, soudaine et inattendue, violente et dévastatrice par mes mots, ou colorée et joyeuse comme un feu d'artifice, ou encore comme ces confettis qu'on jette en l'air lors d'un 14 juillet. Mais je peux être aussi fragile, imprévisible et légère qu'un bulle de savon, qu'on s'amuse à faire éclater. Ma lumière intérieure peut être douce et délicate comme un lever de soleil ou brute et aveuglante lorsque je suis au firmament. Je suis têtue, sage, et naïve, instinctive et sauvage¨, passionnée et mélancolique, pleine de doutes et de rêves...Je suis morte hier, je ne sais pas ce que je deviendrai demain mais ne dit-on pas qu'un phénix renait toujours de ces cendres ? alors oui, je suis ce phénix, je suis toujours revenu de mes cendres, j'ai affronter mes pires démons, mes boîtes de Pandors, j'en suis sortie à chaque fois plus forte, plus victorieuse. Je sais une chose, c'est que je me battrais jusqu'à ma mort pour ma liberté, ma liberté d'être et de rester qui je suis. Mais au fond , qu'est ce qui est le plus important ? Me maintenir en cage et m'y laisser mourir ? Ou me laisser exister et vivre comme je l'entend ? Car je mérite de vivre et d'aimer les miens et d'exister sans qu'on m'oblige à supporter des poids d'un passé qui ne me correspond pas.