Je rêvais d'un nouvel exode, où nos droits ne seraient pas baffoués. Où on pourrait circuler en liberté, mais nos rêves ont été brisé.
Je rêvais d'un autre terre moins austère, mais la réalité m'a fait cheminer, vers ce monde où la terre ne tourne plus rond. Où la lune se voile de cette fumée acide et grise.
Je rêvais de cette tzigane en liberté, mais la réalité m'a rattrapé derrière ces barbelés, à peine dissimulés par ces regards appeurés.
Je rêvais d'un autre monde où nos gitanes seraient fécondes et pas imprimé sur un papier bleuté.
Mais leur haine reste un mystère après tant années. On nous a foutu en l'air en nous envoyant en enfer, en nous faisant prendre ces chemins de fer.
Nos pieds ne foulaient plus ces sentiers de liberté, que nos aînés avaient tracé et accordé, sans cette cordée à laquelle nous raccrocher.
La réalité est que l'histoire nous a oublié et nous a abandonné sans nous dédommager. Notre brune qui n'aimera pas l'eau de prune, prendra la plume pour relaté que toutes ces anciennes brunes ont compté.
Elle enlèverais la brume des yeux de son brun pas très fécond, mais un peu con. Elle dévoilera à tous ses prochain que son aînée n'a pas subit les hommes en noir mais que le voir lui était présagé.
Je rêve d'un nouvel été, où tout sera révélé, là où les ombres l'ont fait danser pendant toutes années. Son aînée devra lui pardonner pour ce nouveau monde afin que tous leurs enfants puissent danser en liberté.
Ajouter un commentaire
Commentaires