Partir n’était pas un plaisir,
mais être loin, c’était enfin
être comme les autres.
Loin de maman, loin de papa,
C’était l’évasion
Les parties de bataille d’oreiller,
les lits au carrés ont fait partie
des souvenirs oubliés.
Mais se réveiller à l’orée de la maturité, fait remonter
tous ces oubliés
Les feux de camps, les chasses au dahu,
les jeux pistés, ces balades endiablées ont résonnées
Pour cette vielle folle de poupée,
à qui on refuse le droit de
nouer de nouvelles amitiés.
Ses amitiés étaient la mixité,
Même si elles n’étaient pas toujours appréciées.
Mais l’amitié d’un masculin, d’un féminin,
elle en a eu
et elle en a toujours besoin.
Mais ses aînés l’ont pas comprise
Ils l’ont mal guidée. Ils ont pensé
Qu’à se délivrer. Dans ses amitiés terminées,
Que ces anciens ont abîmés,
Mais pas entériné, elle les garde au fond De son cœur déchiré.
A toutes ces amitiés, jamais inhumées
fait raviver
La douleur que ses anciens
lui ont souhaité.
Sa déchéance est leur but initial.
Leur souhait Est de la voir déchoir
de tous ses droits,
De laisser mourir ses pensées, comme ils ont juré de faire, et aimer l’idée.
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