Tu as gardé...

Tu as gardé le silence

Toutes ces années

Sur le marc de café

Dans lequel savait

Savait lire ton aînée.

Mais sur ses messages,

Tu as plongé ta poupée

Dans la souffrance.

Tu as brisé

Ce qu'il avait construit

Tu n'as pas sû appliquer

Ce que tu préchais.

De ton livre, elle a apprit,

Ce que lui, appliquait.

Elle s'est retrouvée en lui

Comme tu l'as souhaité

Quand tu l'attendais.

Son silence a valut de l'or.

Elle mettra en mot

Tous les maudits

Qui ont des maux non dit.

On t'a aidé à la détruire.

On l'a élevé pour

Qu'elle se reconstruise.

De ton mépris,

Elle a apprit,

Qu'elle devait sortir

Du silence,

Tous ses maux.

Face à ton silence

Elle, contrairement,

A toi,

N'a pas de mépris

Pour toi.

Elle, à plus de foi que toi

Même si ce n'est pas la même foi.

Le pardon est le plus

Beau de ses dons.

Même qu'elle est loin

Dêtre la cinquième con.